A la croisée des chemins

Babel, Alejandro González Iñárritu.
Le vent qui court
Les regards qui se perdent
Les destinées impatientes
Les corps qui se cherchent
Un ciel immense et rempli de nuages
Des sentiments maladroits
Les yeux fous de désir
Le temps éclaté (sa perception)
La dissolution de l'espace
Sous chaque angle, une prise de vue différente, une opinion qui s'affirme et lutte avec acharnement
Le flot des corps, celui des vies, qui se démène et s'engloutit dans sa propre masse
Le rire ininterrompu du cynisme
Le battement d'ailes du papillon vu à travers un kaléïdoscope obscur et mélancolique
La caméra au poing chavire et se dissout dans la métaphore du flux.
S.
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