A la croisée des chemins
Babel, Alejandro González Iñárritu.
Le vent qui court
Les regards qui se perdent
Les destinées impatientes
Les corps qui se cherchent
Un ciel immense et rempli de nuages
Des sentiments maladroits
Les yeux fous de désir
Le temps éclaté (sa perception)
La dissolution de l'espace
Sous chaque angle, une prise de vue différente, une opinion qui s'affirme et lutte avec acharnement
Le flot des corps, celui des vies, qui se démène et s'engloutit dans sa propre masse
Le rire ininterrompu du cynisme
Le battement d'ailes du papillon vu à travers un kaléïdoscope obscur et mélancolique
La caméra au poing chavire et se dissout dans la métaphore du flux.
S.
Labels: Cinéma
posted by Cléanthys at 2:36 PM
9 Comments:
Ce film m'a profondément émue parce qu'il montre là où le regard ne porte pas. Ces instants dramatiques où les preuves d'amour s'imposent d'elles-mêmes aux âmes tourmentées.
Ces errances auxquelles on s'adonne sans s'en rendre compte.
J'ai eu parfois l'impression que ce n'est pas parce qu'elle est sourde que cette japonaise est si maladroite dans sa soif de contacts. Mais c'est parce qu'elle est sourde qu'on s'aperçoit que nous n'arrivons plus à communiquer, nous les gens "normaux".
Quoi qu'il en soit les milieux dépeints sont particulièrement bien mis en scène, et les acteurs sont poignants.
C'est vraiment un film d'une grande esthétique.
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Je ne vois pas ce que vient faire le Viagra dans cette histoire d'art !!!
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